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Tout ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue

le 2 août 2016

L'été arrive,
Une saison se termine, une autre recommence,
Nuit debout, les grèves, la loi travail, le foot... : une réalité.
Un déménagement, le courage de Lucie et Marine qui animent leur collectif, la souffrance au travail de l'un et les petites victoires des collègues : une autre réalité.
Nous naviguons sans cesse entre ces réalités… du proche au lointain, de soi aux autres, de la rue au pays, du pays au monde.
Nous recherchons la suite, nous pensons à l'avenir… à la prochaine saison...

Tout est prêt jusqu'à fin Janvier 2017, il y a encore beaucoup de places sur certaines formations, d'autres sont complètes, mais déjà plus d'espace libre dans l'emploi du temps pour de nouvelles actions avant fin janvier.

Les formations se remplissent bien vite, notre organisme de formation fonctionne très bien, et après… ?
Former le plus d'alliés possible ? Former moins d'alliés mais mieux (nos formations longues) ?
Participer à la construction d'espaces de coopération de la société civile, contribuer à les animer et à en faire de nouveaux espaces d'actions, puissants, légitimes, démocratiques ?

Nous avons trois visions stratégiques :

Nous apprenons en marchant, et cheminons vers ces trois stratégies en même temps.
En prenant surtout le temps de nous penser nous même dans notre rapport au temps et au travail.

Quand l'équipe salariée de l'Escargot se retrouve, c'est pour se penser face au travail, à ses potentielles souffrances, pour chercher ensemble les solutions pour que cela soit le moins pire possible.
Avoir un travail passionnant et utile ne suffit pas à rendre indolore le travail lui-même…

Il nous faut donc réinstaller le travail au sein du poétique. Même acharné, même pénible, qu’il redevienne un lieu d’accomplissement, d’invention sociale et de construction de soi, ou alors qu’il en soit un outil secondaire parmi d’autres.

Il (le travail) s’envisagera en tout ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.

Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau avec sept autres auteurs antillais, Manifeste pour les "produits" de haute nécessité

Une saison se termine, une autre recommence,
Les luttes continuent, les stratégies se pensent… L'Escargot s'agrandit aussi lentement que possible…
Nous cherchons à avancer dignement, sereinement, à prendre notre place, auprès de vous, avec vous.

"Cela ne peut signifier qu’une chose : non pas qu’il n’y a pas de route pour en sortir, mais que l’heure est venue d’abandonner toutes les vieilles routes". Aimé Césaire, Lettre à Maurice Thorez

Vivre le présent comme l'on voudrait que l'avenir soit.