Notre pédagogie

On n'a rien inventé ! C’est sûr !

Notre approche

Elle est à l’image du rapport au savoir de l’éducation populaire : faite de bric et de broc qui se sont agglomérés par le sens qu’ils prenaient à nos yeux, un braconnage dans les expériences, les lectures, les rencontres... Un braconnage qui peu à peu coagule et « raisonne » !

 

Notre filiation pédagogique

On dirait bien qu'elle est du côté de la pédagogie institutionnelle version Fonvielle, Lapassade, Lourau… Une pédagogie plus sociologique que psychanalytique. Pourquoi pas même socianalytique… ? Dans le sens où l’on travaille au changement des formes sociales par une sociologie que le groupe produit lui même…  (et aussi parce que c’est un de nos derniers gros pillages de braconniers tant la découverte fût belle - merci Christiane Gilon et Patrice Ville !).
On irait aussi vraiment chercher du côté de Nicanor Perlas, de Saul Alinsky et d’Augusto Boal pour l’idée, s’il fallait n’en citer qu’une, de chercher ce qui peut débloquer notre pouvoir d’agir.

Si on parle de filiation on doit aussi parler de fratrie et notre fratrie c’est évidement celle de l’éducation populaire politique, celle des scop d’éducpop, de Pivoine, de NAJE, des Crefad… de tant d’expériences tentées et vécues qui nous éclairent.

 

Notre enjeu

Notre enjeu c’est notre projet politique, alors allez y jeter un coup d’oeil ! C'est par-ici !

 

Notre posture

Notre posture n'est pas de proposer une transmission de savoir descendant mais d’accompagner l’individu et le groupe dans leur rapport au savoir et d’enrichir les interactions.

On fait « avec » et non « pour ».

On part des expériences des individus, des savoirs chauds, on mobilise des contenus et on mélange tout ça avec attention !
Nous nous appuyons sur le groupe, beaucoup. Sur sa construction, sur la confiance qu’on construit concrètement et qui permet de s’autoriser à essayer encore et encore.

On essaye de garder à l’esprit les 4 dimensions suivantes :

  • la lutte contre les dominations,
  • la réflexion sur les enjeux,
  • la construction du groupe et la mobilisation,
  • les apprentissages.


Nous jouons beaucoup aussi, pour dé-mécaniser et « réfléchir » avec le corps : nous jouons avec les jeux du Théâtre de l’Opprimé.

Enfin nous mettons en place du dispositif , de l’artifice, des outils, des grilles de lectures, pour que nous choisissions nous-mêmes comment fonctionner, pour ne pas nous conformer à la facilité de subir un mode de fonctionnement dominant ; et aussi pour que le groupe puisse se regarder lui-même fonctionner et produire de l’analyse.