À quoi ça sert ?

De l’envie et de la nécessité de proposer des formations...

Les équipes que nous accompagnons expriment de plus en plus de difficultés à vivre leur travail comme un lieu d’épanouissement :
Pourquoi est-il de plus en plus difficile d’être heureux au travail ? Comment se fait-il que les sentiments qui empêchent d’agir contaminent la société civile ?

Nous avons bien quelques idées :

La grève générale de 1968 est vécue comme un traumatisme par le patronat. La mobilisation est colossale. Le patronat va donc se battre pour rééquilibrer le rapport de force : sa stratégie est de casser les collectifs de travail en individualisant la relation au travail (parcours de formation individuels, objectifs individualisés, ne jamais donner la certitude d’avoir bien travaillé, etc.).
On glisse d’un monde collectif, de partage et de solidarité à un monde émietté, individualiste où chacun en réfère directement à son supérieur....
C’est à cet endroit que se construit un des socle de ce qui fait la souffrance au travail.
Et le nombre de collectifs de travailleurs diminue, jusqu’à devenir insignifiant.

Mais à quoi servent les collectifs de travailleurs ?

 

Pour nous, une formation c’est évidemment un endroit de transmission de savoirs, mais c’est aussi un espace collectif.

Un espace qui, à l’image des collectifs de travailleurs, permet :


C’est pour nous une solution concrète et efficace pour reprendre du souffle, individuellement ET collectivement.

Les structures d’éducation populaire qui arrivent encore maintenant à produire des actes qui changent le monde ont construit une culture du travail propice à rendre heureux leurs salariés. Face au management « capitaliste », travaillons sur la performance liée au bonheur, produisons les cadres (rythme, utilité, coopération, posture, conditions de travail, salaire... ) qui permettent aux individus et aux groupes d’être heureux, de s’épanouir et d’agir avec puissance !

La formation fait clairement partie des outils à utiliser pour cela ! Elle fait toujours avancer l’individu en même temps que sa structure.
Elle nous fait avancer ensemble, reconstruire nos métiers, reprendre notre destin collectif en main !

La formation continue tout au long de la vie est un droit depuis longtemps, (qu'on risque bien de perdre). Elle est aussi une nécessité !